Le repérage des violences sexuelles envers les enfants handicapés doit être mieux outillé

Il n'existe pas de statistiques sur le nombre d'enfants en situation de handicap qui ont pu être victimes de violences sexuelles et encore moins d'inceste, que le CNCPH qualifie "d'impensé". "En 2012, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) affirmait qu'un enfant en situation de handicap avait 2,9 fois plus de risques d'être victime de violences sexuelles qu'un enfant qui ne l'est pas, 4,6 fois plus s'il a un handicap mental. Les femmes autistes, quant à elles, sont 88% à avoir été victimes de violences sexuelles, dont un tiers avant l'âge de 9 ans. Mais quid de l'inceste, précisément ? Si des données existent sur la population générale, nous n'en disposons pas concernant les personnes en situation de handicap", écrit le CNCPH. Le conseil rappelle par ailleurs que ces violences ne sont pas uniquement le fait d'adultes mais aussi des autres enfants résidant dans les mêmes structures.

Formations à la vie affective en établissement, outils en communication alternative et augmentée pour les enfants non verbaux, référent extérieur... Le CNCPH formule des recommandations pour lutter contre les violences sexuelles envers les enfants.

https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2022/01/contribution_cncph_ciivise_vdef.pdf